« Toudis pour gagner »

Templeuve 1

Meslin GM 3

Les buts : 37e, 53e et 80e Gortz (0-3), 92e Palmieri (1-3)

Templeuve : Bavay, Croin (55e B. Palmieri), Vandenhove, Catteau, Latour, Dailly, Plancquaert, Moerman, Boucaut V. (75e Dubois), Boucaut R., Smit (67e Martin)

Meslin : Marlier, Mercier, Roelandt, Van Nieuwenhove (82e Pottiez), Debruxelles Jé. (57e Bruggeman), Gortz (83e Boisdenghien), Coppens, Flament, Mahée, Vanquaethem, Debruxelles Ju.

Même si Meslin restait sur un sompteux 21/21, aller s’imposer à la Providence n’est pas donné à tout le monde. Ce dimanche, Meslin a su le faire en jouant en équipe. « Oui, c’est un peu notre marque de fabrique, » souriait le coach Laurent Debruxelles au coup de sifflet final. « J’avais dit aux joueurs de prendre ce match au sommet comme un cadeau de fin d’année. Ce dimanche, c’est notre premier but qui a été déterminant parce que jusque-là, je trouvais mes joueurs un peu crispés. »

Un but inscrit au terme d’une action au cours de laquelle le ballon est sorti des limites de jeu sans que l’arbitre ne s’en aperçoive, ce qui a bien sûr fait pester les Templeuvois. Des Templeuvois qui étaient déforcés par une série de blessures et de suspensions. « Mais nous non plus, nous n’étions pas au complet, » reprend Debruxelles. « Nous devons par exemple nous passer des services de notre buteur, Goret, depuis quatre semaines. »

Du coup, c’est Matthias Gortz qui s’est érigé en finisseur, lui qui partira bientôt pour plusieurs mois, voire plusieurs années, direction l’Asie. Départ prévu le 15 janvier en compagnie d’un autre Meslinois, Julien Bruggeman. « Évidemment, ces deux joueurs vont nous manquer, mais nous avons des solutions. »

« Toudis pour gagner »

Tout bon dans l’optique de la tranche. « Maintenant que nous comptons cinq points d’avance sur Isières, je ne vais pas cacher que c’est notre objectif. »

Avant de penser au titre ? Difficile de répondre à Meslin, un club qui a parfois semblé lever le pied lorsqu’il se rapprochait de la P1. « De toute façon, il reste 13 matches et ça, il est trop tôt pour en parler. » La chanson de victoire des Meslinois est pourtant claire, elle qui commence par ces mots. « Quand on monte sur le terrain, c’est toudis pour gagner. »