Quand Laurent assomme Jonathan…

Voici les mensurations de la jolie Meslinoise se dressant face à vous dans son déshabillé footballistique du plus bel effet: 9-1-15!

Bon, on ne sait pas si ça correspond au standard en vogue mais ce sont celles de la Jeunesse: trois succès d’affilée, un – misérable! – point sur dix-huit, cinq victoires de suite dont la dernière pour infliger au leader sa première défaite: «C’est le moins de dire que c’est une victoire tonitruante fêtée au vestiaire comme aucune autre, sourit Laurent Debruxelles On avait le beau rôle car Biévène savait bien que la chute viendrait un jour. L’Excelsior n’est jamais aussi dangereux que quand il mène. Ici, c’était 0-1 après cinq minutes, le scénario idéal face à la meilleure défense au coup d’envoi. On avait préparé tactiquement ce match. Il fallait absolument bloquer les demi-offensifs mais au prix d’un gros travail. On a été organisés et disciplinés dans l’axe tout en mettant sur orbite Mathias et Jérôme. Je dois souligner notre réalisme et reconnaître que j’ai un groupe formidable en repensant à ce que j’ai vécu lors de ce creux. Tout le monde est resté soudé. Le succès de ce week-end est aussi dû au courage dont ont fait preuve des joueurs pas forcément au top physiquement mais qui ont tout donné au service d’un système exigeant. On n’a pas gagné à onze mais à quatorze. À la pause, c’était 0-2, j’ai effectué deux changements et on a encore scoré deux fois. Nous voilà meilleure attaque de la série avec treize buteurs différents, c’est bien la preuve que le danger vient de partout. Pas question maintenant de se projeter, notre challenge est d’atteindre les 30 points en 2018. Il en reste cinq à prendre en trois matchs.»