Le départ d’Anthony Barbieux, remplacé par un trio, semble déjà digéré à Meslin B où on mise plus que jamais sur les jeunes du cru.
Les années se suivent et se ressemblent du côté de Meslin où l’équipe B change une nouvelle fois de mains. Ainsi, après Giorgio Soulidis, qui avait fait du bon boulot avec les jeunes du cru avant de partir à Lens, c’est Anthony Barbieux qui avait pris la relève l’année passée. Celui-ci n’a pas eu l’occasion de faire ses preuves puisque la saison n’a duré qu’un mois mais l’homme a décidé de se focaliser sur sa carrière de joueur et a présenté sa démission afin de rejoindre Thumaide.
Pour lui succéder et reprendre l’effectif, ce n’est pas un homme mais bien un trio composé de Didier Meijnaert, Maxime Malbrecq et Jonathan Verboekhoven qui a été nommé. Bruxellois d’origine, Didier n’aura pas hésité longtemps quand le comité lui a proposé le poste de T1: «J’officiais déjà dans le club où je m’occupais des U15 et U16 et je connais beaucoup de garçons désormais plus âgés qui évoluent avec les U19 avec l’ambition de monter en première. Le club a un projet axé sur la jeunesse. L’objectif est d’avoir un maximum d’éléments du cru dans nos deux équipes représentatives. Ça prend du temps mais ça fonctionne bien pour le moment et les joueurs semblent très motivés.»
«Savoir gérer les émotions»
S’il n’a pas d’objectif précis à atteindre, Didier Meijnaert se montre plutôt optimiste quand il évoque le prochain championnat: «Je ne suis pas inquiet du tout car je sens que nous sommes dans une bonne spirale. Nous avons montré de très bonnes choses contre la P2 de Dour en dominant notamment les vingt dernières minutes, preuve que nous sommes bien au point physiquement. Je redoute par contre la volonté des jeunes de vouloir produire du beau foot. Avec une moyenne d’âge très basse, il faut aussi apprendre le métier, gérer les émotions et apprendre à bien réagir dans les situations difficiles. Certains ne sont pas encore des hommes et vont progresser au fil des semaines.»
Didier est par ailleurs convaincu que son équipe ne doit se préoccuper que d’elle-même: «Pour être honnête, je ne connais pas les adversaires et cette première expérience en P3 sera une grande découverte mais je suis très confiant. On ne doit se préoccuper que de nous, essayer de produire notre football, peu importe l’adversaire. Nous évoluons sans pression puisque le maintien reste la seule chose qu’on nous demande vraiment. Ensuite, il faut faire en sorte que les jeunes s’épanouissent. Et puis, nous discutons beaucoup avec la P2 pour avoir la meilleure collaboration possible. Si les deux équipes disposent d’un noyau spécifique, nous bénéficierons très probablement de quelques renforts lorsque l’autre équipe sera au complet, ce qui sera sans doute bénéfique. Pour l’heure, ce sont plutôt mes jeunes qui donnent un coup de main à cette P2 mais c’est tout à fait logique et à l’image de la philosophie du club.»
Vincent COPPENOLLE – L’Avenir