Et de sept! Si Isières qui continue de cartonner n’était pas derrière, Meslin aurait quasiment déjà remporté la deuxième tranche.
Et Geoffrey Roelandt ne peut que se réjouir: «Ça tourne mais ce n’est pas étonnant quand on refait le fil de la saison: un bon début, un terrible creux au cours duquel le groupe est resté soudé et puis cette série. Meslin est un club familial, il y fait bon vivre, personne ne se prend la tête, on est heureux d’être là. Derrière, on est costaud; devant, Mathias Gortz et Jérôme Debruxelles marquent facilement. On a un bon mix entre expérience et jeunesse avec des gars venus de P3 qui se sont vite adaptés. Le fait d’être revenu en tête ne change rien. Pas de pression avant d’aller à Templeuve. On voulait juste avoir trente points à la trêve, c’est fait. Ce sommet, on va le jouer tout à fait détendus, ça va être un match agréable entre deux équipes qui vont jouer le jeu et chouette de retrouver Jean-Do Vessié dans ces circonstances. Notre adversaire n’a pas oublié la défaite de l’aller à deux minutes de la fin.»
Jonathan Labie est aussi content de retrouver les joies du succès après quinze jours de disette: «Ça fait du bien en effet car j’avais senti beaucoup de déception à l’entraînement en semaine avec seulement dix joueurs mardi. À l’Union, on n’a pas été aussi entreprenants que d’habitude même si on s’est créé davantage de possibilités Sans des arrêts de Gueguin, on aurait ouvert la marque avant le penalty à cinq minutes du terme. Sur un terrain difficile, on s’en sort bien car l’adversaire aurait mérité un point pour sa combativité.»