Des tonnes de frustration évacuées

Meslin a enfin réussi à chasser la sorcière en s’imposant à Béclers: «C’est la victoire du soulagement. Après deux mi-temps indignes contre Isières et Molenbaix, tout le monde s’est remis en question, moi y compris.

Meslin a enfin réussi à chasser la sorcière en s’imposant à Béclers: «C’est la victoire du soulagement. Après deux mi-temps indignes contre Isières et Molenbaix, tout le monde s’est remis en question, moi y compris.

Je suis avec le groupe dans les victoires et les défaites. Certains de mes choix tactiques et/ou changements n’avaient pas été payants. Quand la spirale négative est là, la moindre erreur se paie cash, on l’a constaté à Vacresse avec deux buts sur autant d’erreurs individuelles. Chacun a été mis devant ses responsabilités même si on s’est jamais lâchés mutuellement. Le questionnement n’était pas plus profond mais la résilience avait atteint ses limites, constate Laurent Debruxelles. Quand Béclers est revenu à 1-2, on a encore eu un moment de stress en se demandant si ça n’allait pas recommencer. Si on s’était fait remonter, le moral en aurait pris un sacré coup! Beaucoup de motifs de satisfaction: le succès, le premier but de Gortz et trois matchs sans cartes.»