On est en plein été et c’est le premier club dans lequel on va… sous la pluie: « J’adore ça ! », se marre le coach meslinois. Le décor (humide !) est planté ainsi que le côté déjanté du gars qui parle, parce qu’il faut être un peu fou pour aimer la pluie en été…
Trois longues années en P3 avec autant de participations au tour final: « La montée était espérée et voulue parce qu’on voulait retrouver une série fréquentée pendant des années. On aurait voulu le titre – le Pays Vert était plus fort – mais le groupe s’est montré très sérieux dans les prolongations. Vraiment une juste récompense pour tout le monde ! »
Avec un objectif principal pour la Jeunesse: « Jouer la huit ou neuvième place, la colonne de gauche en voulant prouver qu’on mérite notre accession. J’aime bien l’image d’équipe sniper capable de coups d’éclat, car c’est dans nos cordes. » Dans une série qui vaut le coup d’œil. « Toutes les équipes qui ont rejoint la P2 ne seront pas des oiseaux pour le chat. Quatre ou cinq vont se détacher – Estaimbourg, Obigies, Herseaux ou Ellezelles – les autres seront d’un niveau équivalent ! Et on voudra jouer les trouble-fête là-dedans. »
« La chance d’avoir des garçons qui aiment venir s’entraîner »
Pour y parvenir, les atouts sont solides: « L’équipe a très peu changé – une stabilité bienvenue en P2. Les Bronier et Delneste sont restés ; Tevel et Sinty ont déjà connu le niveau, la concurrence est présente dans chaque ligne. On est bien balancé, équilibré. J’ai la chance de disposer de gars qui aiment venir s’entraîner. Je ne vous parle même pas de l’ambiance et du stage. Comme chacun saitqu’on aime s’amuser à Meslin ! C’est dans ces occasions que se nouent les liens. »
Comme quelques collègues, Philippe Labie doit à regret « pointer l’état de notre terrain sur lequel on ne sait pas s’entraîner.« Premier match très attendu dès le jeudi 21 août – 18h00′ à Ollignies, face à La REAL B, week-end de Ducasse oblige…
À l’image de Ludo Bronier, capitaine, son second Noah Broquet est un enfant de la maison: « J’ai commencé ici avant de m’expatrier à Tubize, puis Waterloo pendant mes études de kiné. Je suis très content d’être revenu au bercail pour retrouver cette ambiance familiale qui me manquait et une série qui nous conviendra mieux parce qu’on aime bien jouer au foot. Le maintien sera notre priorité mais je ne m’inquiète pas, on ne fera pas tache. Si des équipes devraient se détacher, le championnat sera très serré. On essaiera d’être le poil à gratter. Il faudra bien commencer. Le groupe comprend pas mal de leaders, pas forcément de grands parleurs mais essentiels. Puis, pour le bla-bla, nos coaches sont inégalables pour nous transcender surtout qu’on a besoin d’être titillés. » Avec Philippe et Christophe Gravet, Meslin dispose d’une sacrée belle paire comme dirait l’autre…