Il reste encore quatre équipes très concernées par la lutte pour le sauvetage en P2A : Tournai-Warcoing (23 points), Péruwelz B (22), Meslin (22) et Havinnes (18). Esplechin est décramponné avec seize points. Lundi soir, Meslin est passé près de la montre en or. « Nous pouvions espérer plus qu’un point au vu de notre match », explique Maxime Marlier, le dernier rempart de Meslin. « Nous avons montré beaucoup d’engagement. Nous nous sommes aussi procuré quelques occasions. Il y avait de l’envie, une bonne mentalité. Il faut se battre pour l’amour du maillot comme on dit. Il nous reste deux finales à jouer : contre Enghien qui jouera le tour final et Péruwelz B, un concurrent direct ».
Au terme de la saison, il pourrait y avoir deux descendants directs, mais aussi deux barragistes. La moins bonne équipe classée dans sa série en P2 devrait en faire partie et c’est actuellement Péruwelz B qui occupe cette position.
Trois cadres absents
Déterminé à l’idée de se sauver, Meslin n’a pas été épargné par la poisse jusqu’en cette fin de saison. « Nous avons connu la poisse et vécu beaucoup d’imprévus depuis le début du championnat. Ce fut encore le cas lundi. Alors qu’il devait commencer la rencontre, Oscar Dupont n’a pas pu jouer après s’être tordu la cheville. Nous avons dès lors été contraints de changer la composition. Antoine Vanquaethem était aussi absent après avoir dû partir en Suisse pour son travail. Dario Segala s’était quant à lui blessé samedi contre Estaimbourg. Il manquait donc trois cadres face à Templeuve. Nous avons senti durant le match que cette formation n’avait plus rien à jouer cette saison. Mais nous devons changer d’équipe chaque semaine ».
6e saison en P2A
Mené 0-1 à l’heure de jeu, Meslin a recollé au score à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. « Grâce à un beau but de Thibaut Boisdenghien », précise Maxime Marlier, qui dispute sa sixième saison en P2A. « J’ai démarré comme gardien titulaire à mes 20-21 ans. J’ai toujours connu cette série, l’une des plus belles de la région. Il y règne un esprit de camaraderie. Tous les matches sont sympas à jouer, on retrouve des copains dans les autres équipes. Il y a toujours une super ambiance lorsque nous jouons contre Isières. À Enghien, il y a des joueurs que nous connaissons très bien comme Mathias Görtz et Nicolas Delvingt », conclut le dernier rempart.