André Terache, l’encyclopédie de la JS Meslin Grand-Marais

Ouvrez la boîte à souvenirs d’André Terache, et vous aurez des heures d’histoires et d’anecdotes en tous genres concernant le passé de la JS Meslin Grand-Marais. Meslinois pure souche, cet amoureux du foot adore sa commune, tout comme le club avec lequel il a déjà vécu pas mal d’aventures.

Secrétaire et trésorier à ses débuts, celui qui s’occupe aujourd’hui du sponsoring et de l’entretien des terrains a bien sûr un œil avisé sur l’actualité du club, et notamment sur ce fameux terrain que les Meslinois attendent depuis un long moment déjà. « Il y a eu quelques signaux positifs. Mais pour l’instant, il n’y a rien de bien concret », résume André. « Un camion de terre était arrivé mais depuis, il n’y a pas eu grand-chose d’autre ».

En P3B, la JS Meslin Grand-Marais B espère assurer son maintien le plus vite possible, tout en donnant la chance aux jeunes afin qu’ils puissent évoluer avec la P2, voire plus haut. Avec un nouvel entraîneur aux commandes en la personne d’Anthony Barbieux, l’équipe B n’a pas pu se permettre de faire de gros transferts et comptera sur quelques U17 pour atteindre son objectif. « C’est une année de transition, et je compte en effet beaucoup sur les jeunes », confirme le T1. « Nous n’empêchons personne de jouer à plus haut niveau, chez nous ou ailleurs », complète André.

« Les vaches, puis nous »

Au moment de s’interroger sur l’arrivée prochaine d’un terrain à Meslin, André se remémore les premières heures de l’histoire du club. « La JS Meslin existait au début des années 60, mais n’a pas duré très longtemps. Ensuite, avec deux copains (NDLR : Jean-Pierre Solbreux et Jean-Marie Solbreux), nous avons relancé le club fin des années 60. Tous les joueurs étaient originaires de Meslin », rappelle le passionné.

À l’époque, Meslin ne disputait que des matches amicaux sur des prairies que les fermiers prêtaient gracieusement. Au début des années 70, Meslin s’est inscrit au championnat Le Relais, avant de migrer vers l’Entente terrienne. « Le terrain de Meslin était une prairie prêtée par Jacques Boisdenghien. Il y avait les vaches la semaine, et nous le week-end ! Nos vestiaires se trouvaient dans un garage près du terrain, à la bonne franquette, avec des bassins d’eau froide pour se laver », décrit le Meslinois.

Affiliée ensuite à l’Union belge, avec un terrain à Ollignies puis à Maffle, la JS Meslin Grand-Marais cherche aujourd’hui à confirmer son identité, après 50 ans d’existence. « À l’époque, nous avions parfois une centaine de spectateurs. Évoluer sur nos terres nous permettrait de retrouver notre identité avec un public et des sponsors », insiste André Terache, fidèle des fidèles, qui espère vivre encore d’autres moments forts à Meslin. « J’apprécie le fait que la plupart des joueurs viennent nous saluer. Il y a une vraie camaraderie et un très bon esprit de groupe », conclut-il.